Rise of Industry 2: notre test de la démo du jeu de gestion industrielle

AuteurArticle écrit par Vivien Reumont
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date de publication06/06/2025
Illustration promotionnelle du jeu vidéo Rise of Industry 2. Au premier plan, trois personnages en tenue d’affaires sont représentés dans un style graphique en cel-shading. À gauche, une femme en tailleur rouge, bras croisés, sourit avec assurance. Au centre, un homme en costume gris, cravate rouge et chemise blanche, adopte une pose pensive en s’appuyant sur une table de plans bleus représentant des graphiques 3D de développement urbain ou industriel. À droite, un homme plus âgé, souriant, en chemise blanche à manches retroussées, bretelles rouges et cravate bleu marine, tient un talkie-walkie et semble confiant. Sur la table sont posés divers accessoires de gestion tels qu’une calculatrice, des blocs-notes, des feuilles de calcul et des schémas d’usine.  À l’arrière-plan, la baie vitrée d’un bureau donne sur un paysage industriel avec des cheminées d’usines dégageant d’épais panaches de fumée blanche, des centrales et des installations industrielles le long d’une rivière sinueuse. Un avion est visible dans le ciel bleu clair, accentuant le ton international et capitaliste du jeu. À droite de l’image, le titre du jeu apparaît en grandes lettres blanches et orange : « RISE OF INDUSTRY 2 », accompagné d’un logo représentant des bâtiments industriels stylisés en rouge.  L’ensemble de la scène évoque la stratégie économique, la planification industrielle et la gestion d’entreprise, thématiques centrales du jeu.

Rise of Industry 2 s'inscrit dans cette grande lignée de jeux où la construction, la gestion et l'optimisation sont les clés du succès. Pour ceux qui, comme moi, apprécient des titres comme Factorio ou Oxygen Not Included, l'idée de plonger dans une nouvelle aventure industrielle a de quoi séduire. Pourtant, après avoir testé la démo, mon ressenti est plus nuancé. Si le jeu est incontestablement riche et bien réalisé, il ne conviendra pas forcément à tout le monde. Est-ce qu'il est fait pour vous ? C'est ce que nous allons explorer en détail dans cet article.

 

Un contexte industriel revisité: L'ambiance des années 90

Une histoire en toile de fond

Dans Rise of Industry 2, l’histoire n’est pas au cœur de l’expérience — et c’est assumé. Ici, point de scénarios complexes ou de rebondissements scénaristiques: on incarne un entrepreneur des années 90, prêt à développer son empire industriel sur de nouveaux territoires. Ce cadre temporel est d’ailleurs plutôt bien exploité. Les quelques personnages rencontrés dans les menus et tutoriels apportent une touche de charme et d’immersion qui rappelle l’époque. On sent que les développeurs ont voulu donner une identité propre à chaque carte et région, avec des objectifs locaux et des spécificités de production à prendre en compte.

Bien que l’histoire ne guide pas véritablement la progression, le joueur est libre de se créer son propre récit entrepreneurial. Chaque contrat décroché, chaque chaîne de production optimisée, chaque défi logistique surmonté devient une petite victoire personnelle qui contribue à forger l’histoire unique de chaque partie.

Un univers propice à l’imagination des joueurs

Ce choix de laisser la narration entre les mains des joueurs est plutôt malin. À l’image de jeux comme Prison Architect ou SimCity, Rise of Industry 2 propose un canevas sur lequel les joueurs projettent leurs propres objectifs et stratégies. Chaque partie peut prendre une tournure différente selon les décisions économiques prises: diversification des ressources, spécialisation dans un secteur précis, exploration de nouveaux marchés… Les possibilités sont nombreuses.

C’est là que réside aussi une partie de son fort potentiel de rejouabilité. Même si l’histoire globale reste assez discrète, les multiples variables de gameplay permettent de renouveler l’expérience régulièrement, en s’imposant de nouveaux challenges ou en perfectionnant son organisation industrielle.

 

Une gestion poussée: quand chaque détail compte

La complexité des chaînes de production

Rise of Industry 2 est avant tout un jeu de gestion industrielle extrêmement détaillé. Très vite, le joueur se retrouve à jongler avec un grand nombre de paramètres qui s'entrelacent et s’influencent mutuellement. Chaque usine, chaque ressource et chaque bâtiment a un rôle bien précis dans la chaîne de production. Il ne suffit pas simplement de construire une usine de fer ou de charbon: il faut aussi prévoir les entrepôts de stockage, l’alimentation en électricité et en eau, l'accès logistique via des routes optimisées, et surtout, une gestion fine des flux de matières premières.

Au départ, cette richesse peut sembler vertigineuse, voire intimidante. Les nouveaux joueurs découvriront rapidement que chaque décision prise peut avoir un effet domino sur l'ensemble de la chaîne. L'erreur de sous-estimer l’importance de la planification logistique est fréquente — et punitive. Mal connecter deux producteurs peut engendrer des ralentissements coûteux, tandis qu’une mauvaise anticipation des besoins en stockage peut paralyser toute la chaîne de production.

L'importance stratégique des contrats

Au-delà de la simple gestion des usines, les contrats commerciaux sont un élément central qui apporte une vraie profondeur stratégique. Très vite, il devient évident qu’il est pratiquement impossible de produire absolument toutes les ressources nécessaires en interne. Il faut donc nouer des partenariats commerciaux avec d’autres acteurs économiques pour s’approvisionner ou écouler ses excédents.

Ces contrats viennent ajouter une pression bienvenue: certaines commandes exigent la livraison de quantités précises sous des délais stricts. Cela pousse le joueur à anticiper ses besoins, à planifier la production en fonction des échéances et à optimiser en permanence son réseau de production. Cette mécanique de contrats crée un vrai sentiment d'accomplissement lorsqu'on parvient à honorer une commande complexe à temps.

« C’était pour moi l’un des aspects les plus satisfaisants du jeu: devoir atteindre un quota de production sous contrainte de temps m’a donné des objectifs clairs à poursuivre. »

En définitive, cette approche ultra-détaillée du gameplay s’adresse à un public bien précis: les passionnés de micromanagement et d’optimisation industrielle. Pour eux, chaque ajustement sera source de satisfaction. Pour les autres, cela pourra vite devenir un peu trop lourd à gérer.

 

Construire son empire industriel: un défi de taille

Capture d’écran d’un jeu vidéo de gestion ou de simulation industrielle représentant un complexe pétrochimique moderne. Au premier plan, plusieurs pompes à balancier (ou chevalets de pompage) noirs et blancs extraient du pétrole brut. Autour d’eux se trouvent de nombreux réservoirs cylindriques de stockage gris clair et des structures métalliques complexes reliées par des tuyauteries. À l’arrière-plan, une rangée de cheminées hautes laissent échapper de grandes flammes orange vif, produisant d’épais panaches de fumée grise qui montent dans le ciel. Plus en arrière, on distingue des bâtiments industriels, des cuves supplémentaires, ainsi qu’une zone urbaine bordée d’arbres et de collines. L’ensemble de la scène est éclairé par une lumière tamisée de fin de journée ou de début de soirée, renforçant l’ambiance réaliste et immersive du jeu. Le style graphique est semi-réaliste avec des couleurs saturées et des détails soignés caractéristiques des jeux de construction et de gestion.

La construction des usines et la logistique

Dès les premières minutes, on comprend que bâtir une usine dans Rise of Industry 2 est bien plus qu’un simple clic sur une carte. Chaque site de production nécessite une réflexion minutieuse. Le type de ressource exploitée (charbon, fer, pétrole, etc.) détermine la conception de l'usine, mais ce n'est que le début du casse-tête.

Il faut ensuite prévoir:

  • Les stockages associés pour éviter la saturation,
  • L'alimentation en énergie et en eau, indispensable au fonctionnement des installations,
  • Les zones de chargement et de déchargement pour fluidifier les échanges internes,
  • Les routes d’accès et infrastructures de transport pour connecter les différentes parties de l’empire,
  • Et bien sûr, intégrer le tout dans une chaîne logistique cohérente et efficace.

Cette complexité force le joueur à penser globalement tout en surveillant chaque détail. Une erreur dans la conception initiale peut entraîner des pertes de productivité majeures, nécessitant de fréquents ajustements et réorganisations.

« Rien que d’y penser, je suis fatigué… Mais, il faut l’admettre: tout fonctionne. Les systèmes sont solides et parfaitement imbriqués. »

L'interconnexion des infrastructures

Au-delà de la simple construction des usines, c’est l’ensemble du réseau industriel qu’il faut optimiser. Les routes de transport doivent être efficaces pour limiter les embouteillages et maximiser le débit de marchandises. La synchronisation des flux de production et de distribution devient vite un véritable exercice d’équilibriste.

Certains joueurs se retrouveront happés par cette complexité gratifiante: chaque problème logistique résolu procure un sentiment de maîtrise et d’accomplissement. D'autres, en revanche, pourraient trouver que cette exigence constante devient vite épuisante, surtout lorsque les erreurs de planification s’accumulent et demandent des heures de rectifications.

En résumé, la construction d’un empire industriel dans Rise of Industry 2 est un immense puzzle vivant, où chaque pièce doit trouver sa juste place pour faire prospérer l’ensemble.

 

Accessibilité et prise en main: un jeu exigeant mais complet

Un gameplay destiné aux amateurs de micromanagement

Rise of Industry 2 n’est pas un jeu qui se laisse apprivoiser facilement. Très vite, le joueur se retrouve face à une courbe d’apprentissage abrupte. Chaque système est interconnecté, et les premières heures peuvent rapidement tourner au casse-tête, surtout pour ceux qui découvrent le genre ou n'ont pas l'habitude d’une telle densité de gestion.

Les amateurs de micromanagement, eux, seront comblés. Ici, tout est sous contrôle:

  • le volume de production par usine,
  • la répartition des ressources entre plusieurs lignes,
  • les circuits d'import-export,
  • la gestion des finances et de la main-d'œuvre.

Chaque paramètre est finement ajustable, et c’est là que réside la véritable richesse du jeu. On sent que les développeurs ont conçu un bac à sable d’optimisation où chaque joueur peut peaufiner son réseau industriel selon sa propre logique.

Des possibilités d'amélioration pour les joueurs plus occasionnels

Cependant, pour les joueurs plus occasionnels ou ceux qui recherchent une expérience plus détendue, le manque de certaines fonctionnalités de qualité de vie peut rapidement devenir frustrant. Quelques automatismes supplémentaires ou des aides visuelles plus poussées auraient pu alléger la gestion sans compromettre la profondeur du gameplay.

Le jeu ne pardonne pas toujours les erreurs, et il est fréquent de devoir repartir de zéro après quelques heures lorsque l'on réalise qu’une mauvaise décision initiale bloque toute progression. Ce niveau d’exigence en fait un titre de niche, destiné avant tout à ceux qui aiment creuser dans les mécaniques de gestion complexes et accepter de nombreux essais-erreurs.

Pour autant, une fois les systèmes assimilés, la sensation de contrôler un réseau industriel parfaitement huilé est extrêmement gratifiante. C’est un véritable plaisir pour ceux qui apprécient la profondeur et la minutie dans les jeux de gestion.

 

Une réalisation technique solide malgré quelques limites

Graphismes lisibles et agréables

Capture d’écran d’un jeu vidéo de gestion et de construction de ville, présentant une vaste carte vue en plongée. Au premier plan, plusieurs quartiers résidentiels bien organisés sont visibles avec des maisons individuelles, des immeubles de moyenne hauteur, des routes parfaitement quadrillées, et quelques bâtiments administratifs ou commerciaux. Un château d’eau bleu et blanc est positionné à gauche, indiquant la gestion des ressources de la ville.  En progressant vers l’arrière-plan, la densité urbaine augmente avec des zones industrielles comprenant des usines, des complexes de production et de traitement, des bâtiments aux toitures colorées et des cheminées émettant de la fumée blanche. On distingue également des infrastructures énergétiques, des stations de traitement d’eau et de nombreux entrepôts. Des voies ferrées et des routes relient les différentes zones, structurant la circulation et le transport des marchandises.  La carte est entourée d’une nature luxuriante composée de prairies vertes, d’arbres épars et d’une rivière sinueuse sur la gauche. En arrière-plan, des collines et quelques formations rocheuses ajoutent du relief au paysage. L’esthétique graphique est lumineuse, colorée et légèrement stylisée, avec un rendu lisse et propre caractéristique des jeux de simulation de gestion économique et urbaine.

Visuellement, Rise of Industry 2 n’impressionne pas par une direction artistique spectaculaire, mais il excelle là où c’est important: la lisibilité. Avec la quantité phénoménale d’informations affichées à l’écran à chaque instant, les développeurs ont eu l’intelligence de privilégier la clarté. Les bâtiments sont facilement identifiables, les zones de production bien délimitées et les menus organisés avec soin.

Même sur des configurations modestes, comme un Steam Deck, le jeu reste jouable grâce à des options graphiques adaptatives. Certes, les effets météo et la circulation, que certains joueurs peuvent expérimenter sur des machines plus puissantes, apportent un peu de vie supplémentaire, mais ne sont pas indispensables au cœur de l’expérience.

« Mon humble setup grognait à chaque montée en qualité graphique, mais heureusement, les paramètres personnalisables m’ont permis de jouer sans gros sacrifices. »

Un sound design sobre mais efficace

Sur le plan sonore, le constat est similaire: pas de grande envolée artistique, mais un travail propre et fonctionnel. Les bruitages des machines, les sons d’ambiance liés aux bâtiments et aux véhicules, et les quelques musiques d'accompagnement font le travail attendu dans un jeu de ce genre.

L'audio n’est pas ici un élément central de l’expérience, mais il vient renforcer l’immersion sans jamais devenir envahissant. Les joueurs ne trouveront pas de thèmes mémorables, mais une ambiance sonore qui accompagne discrètement la gestion industrielle, tout en rendant l’ensemble cohérent.

En résumé: sobre, propre, et parfaitement calibré pour un jeu de gestion aussi dense.

 

Pour qui est fait Rise of Industry 2 ?

Un jeu de niche qui trouve son public

Rise of Industry 2 ne cherche pas à plaire à tout le monde. C’est un jeu conçu avec un public très précis en tête: les amateurs de gestion minutieuse et de simulation économique complexe. Si vous êtes du genre à passer des heures à peaufiner chaque chaîne de production, à optimiser vos flux logistiques et à équilibrer vos finances au dollar près, alors vous êtes clairement dans la cible visée par les développeurs.

Pour ces joueurs passionnés, chaque ajustement dans l’organisation industrielle devient une source de satisfaction. L’optimisation d’une ligne de production peut représenter des heures d’essais, de corrections et d’améliorations progressives. Cette profondeur mécanique est exactement ce que recherchent les fans du genre, offrant une rejouabilité énorme et une marge de progression quasi infinie.

Un potentiel de rejouabilité important

Même si la démo laisse déjà entrevoir l’ampleur des possibilités, il est clair que la version complète du jeu promet un potentiel de rejouabilité impressionnant. Chaque carte propose ses propres contraintes géographiques, ses ressources spécifiques et ses enjeux logistiques particuliers. L’ajout des contrats commerciaux vient encore complexifier la stratégie globale et empêche les parties de se ressembler.

Cependant, pour les joueurs qui préfèrent des expériences plus fluides et moins exigeantes, la complexité de Rise of Industry 2 risque de vite devenir décourageante. Le jeu ne tient pas la main, et demande une implication constante dans la gestion de chaque élément.

« Je reconnais que c’est un excellent jeu. Simplement, il n’est pas pour moi. Mais pour les passionnés de gestion industrielle, c’est une mine d’or. »

En somme, Rise of Industry 2 est une réussite pour sa niche: exigeant, détaillé, profond, mais aussi potentiellement frustrant pour ceux qui ne souhaitent pas plonger dans une telle complexité.


Points positifs et points négatifs

Les points positifs:

  • Profondeur de gameplay impressionnante: la gestion des chaînes de production est extrêmement détaillée.
  • Grande rejouabilité grâce aux différentes cartes et aux objectifs variés.
  • Système de contrats bien pensé, qui ajoute de la tension et de la stratégie.
  • Interface claire et lisible, même avec de nombreuses informations à l’écran.
  • Optimisation technique correcte qui permet de jouer sur des configurations variées.

Les points négatifs:

  • Courbe d’apprentissage raide: les nouveaux joueurs peuvent être rapidement dépassés.
  • Manque de certaines fonctionnalités de qualité de vie, qui auraient allégé la gestion quotidienne.
  • Peu d’éléments scénaristiques pour ceux qui recherchent une narration plus poussée.
  • Peut devenir répétitif ou épuisant pour les joueurs qui n’apprécient pas le micromanagement constant.
  • L’exigence permanente de planification minutieuse peut décourager les joueurs plus occasionnels.

En quelques mots

Rise of Industry 2 est une véritable vitrine de ce que la gestion industrielle peut offrir de plus complet et de plus exigeant. Derrière son apparente simplicité graphique se cache un monstre de complexité et d’optimisation, qui demande rigueur, réflexion et une vraie passion pour le micromanagement.

Pour les joueurs friands de défis économiques et de planification millimétrée, c’est un terrain de jeu fantastique où chaque partie peut prendre une tournure différente. Les systèmes de contrats, la gestion logistique, l’équilibrage des ressources et la planification des infrastructures forment un ensemble solide et cohérent, qui saura récompenser les stratèges les plus pointilleux.

À l’inverse, ceux qui recherchent une expérience plus accessible ou plus relaxante risquent de vite se sentir submergés par la multitude de paramètres à gérer.

En résumé: un excellent titre de gestion industrielle pour les passionnés du genre, mais qui n’est clairement pas fait pour tout le monde.

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