Le retour de Donkey Kong sur le devant de la scène n’a jamais été aussi attendu. Prévu pour ce jeudi 17 juillet 2025, Donkey Kong Bananza débarque en exclusivité sur la Switch 2, et il semble bien que Nintendo ait frappé un grand coup. Avant même sa sortie officielle, le jeu crée déjà l’événement, non pas par des fuites ou des rumeurs, mais par les louanges unanimes de la presse spécialisée.
Les premières critiques pleuvent, et elles sont loin d’être tièdes. Le titre s’offre une entrée fracassante dans la sphère vidéoludique avec des notes spectaculaires sur Metacritic et OpenCritic, laissant présager un immense succès commercial à venir. Mais qu’est-ce qui rend Donkey Kong Bananza si spécial ? Entre un duo charismatique, une aventure généreuse et une ambiance sonore léchée, ce nouveau volet semble cocher toutes les cases... ou presque.
Voyons en détail pourquoi ce nouveau chapitre de la franchise mythique fait déjà l’unanimité.
Un accueil critique exceptionnel
À peine les premières reviews publiées, Donkey Kong Bananza s’est rapidement hissé au sommet des classements critiques. Sur Metacritic, le jeu affiche actuellement une moyenne impressionnante de 91 %, basée sur 76 critiques professionnelles. Du côté de OpenCritic, le constat est similaire, témoignant d’un consensus solide au sein de la presse spécialisée.
Les avis convergent tous vers un constat enthousiaste: Nintendo propose ici une de ses meilleures productions récentes. Certains vont même jusqu’à affirmer que Bananza est le "meilleur Donkey Kong depuis Tropical Freeze", et ce, grâce à une combinaison savamment équilibrée de gameplay accessible, visuels soignés et contenu riche.
Voici un aperçu des notes attribuées par les médias les plus influents:
- IGN: 10/10 — "Un chef-d’œuvre de plateforme, audacieux et inventif."
- Nintendo Insider: 10/10 — "Le retour de Donkey Kong qu’on n’osait plus espérer."
- Areajugones: 9,5/10 — "Une fusion parfaite entre nostalgie et modernité."
- GameSpot: 9/10 — "Une aventure rythmée, magnifiquement conçue."
- Wccftech: 9/10 — "Pauline apporte une dimension narrative rafraîchissante."
- GamesRadar+: 4,5/5 — "C’est le genre de jeu qui donne envie de rallumer sa console chaque soir."
- Tom's Guide: 4,5/5 — "Une ode à la plateforme maîtrisée."
- JV (Jeuxvideo.com): 17/20 — "Malgré quelques maladresses, une grande réussite."
- VGC: 4/5 — "Le jeu prouve que Donkey Kong a encore de l’énergie à revendre."
- Eurogamer: 4/5 — "Une expérience réjouissante et généreuse."
"Nintendo réussit là où beaucoup échouent: faire du neuf avec du vieux tout en respectant l’essence de la série." — Eurogamer
Cette pluie d’éloges confirme que Donkey Kong Bananza a toutes les cartes en main pour devenir l’un des titres phares de 2025.
Points forts salués par la presse
L’alchimie Donkey Kong & Pauline
L’un des éléments les plus souvent soulignés par la presse est sans doute la synergie inattendue mais parfaitement réussie entre Donkey Kong et Pauline. Loin d’être une simple acolyte, Pauline joue un rôle actif et complémentaire, apportant de nouvelles mécaniques de gameplay et un souffle narratif rafraîchissant. IGN parle même d’un "duo aussi improbable que charismatique".
Le jeu utilise intelligemment les forces de chaque personnage : Donkey Kong conserve sa puissance brute et ses mouvements traditionnels, tandis que Pauline introduit des capacités de déplacement vertical, des chants activant des éléments du décor ou encore des interactions musicales stratégiques. Cette complémentarité rend le gameplay plus dynamique et renforce l’attachement aux personnages.
"Pauline ne se contente pas d’accompagner DK: elle brille à ses côtés." — GameSpot
Contenu généreux et univers variés
Autre point unanimement salué: la richesse du contenu. Les critiques soulignent la grande variété de mondes, d’environnements et de défis proposés. On retrouve un savant mélange entre plateformes classiques, phases d’exploration et mini-jeux originaux. Certains niveaux proposent même des objectifs secondaires, des puzzles cachés ou des défis chronométrés, renforçant la rejouabilité.
La diversité artistique entre les mondes – jungle luxuriante, cité musicale, ruines sous-marines ou encore carnaval mécanique – contribue à une expérience visuelle et ludique constamment renouvelée.
"On a l’impression de découvrir un nouveau jeu à chaque monde." — Nintendo Insider
Une direction audio immersive
La bande-son, signée par les vétérans de Nintendo et quelques nouvelles recrues du studio, fait elle aussi l’objet de nombreux compliments. Bien que certains regrettent des morceaux moins mémorables, la majorité des critiques soulignent l’atmosphère sonore soignée, en particulier les effets sonores environnementaux et la mise en avant de la musique dans certaines mécaniques de gameplay.
Chaque monde dispose de thèmes musicaux uniques et certains segments jouent sur l’interaction entre le joueur et la musique, un peu à la manière de Rayman Legends ou Donkey Konga dans un clin d’œil bienvenu. L'audio n’est pas juste un habillage, il participe pleinement à l'expérience.
"La musique est un personnage à part entière dans Bananza." — Wccftech
Quelques bémols relevés
Aucun jeu n’est parfait, et Donkey Kong Bananza, malgré son immense qualité globale, n’échappe pas à quelques critiques récurrentes. Si ces défauts ne remettent pas en cause l’expérience globale, ils méritent d’être soulignés pour une vision plus équilibrée.
Caméra capricieuse
Le reproche le plus fréquent concerne le comportement de la caméra, notamment dans les environnements fermés ou sur plusieurs plans de profondeur. Certains journalistes ont noté que la caméra automatique ne suit pas toujours avec précision l’action, provoquant parfois des sauts manqués ou des angles de vue gênants, en particulier dans les niveaux verticaux.
"Ce n’est pas rédhibitoire, mais on aurait aimé une caméra un peu plus réactive." — Tom’s Guide
Cela reste un souci mineur, mais qui pourrait s’avérer frustrant pour les joueurs les plus exigeants.
Boss trop simples
Autre élément discuté: la facilité des affrontements contre les boss. Là où on attendait des duels épiques à la hauteur de ceux de Tropical Freeze, Bananza opte pour des affrontements plus accessibles, parfois jugés trop mécaniques ou répétitifs.
Certains boss manquent de complexité ou de stratégie, ce qui nuit légèrement au sentiment de progression dans les niveaux avancés. Cela dit, les phases qui les précèdent compensent souvent par leur inventivité.
"Les boss sont beaux, mais trop prévisibles." — VGC
Musiques parfois moins marquantes
Bien que la bande-son soit globalement saluée, plusieurs critiques ont noté que certains morceaux s’avèrent plus anecdotiques, notamment dans les niveaux de transition ou ceux conçus autour d’énigmes. Ce n’est pas que la musique est mauvaise, mais elle manque parfois d’impact ou de mémorabilité, surtout comparée à d’anciens épisodes marqués par des thèmes cultes comme Stickerbush Symphony.
"Il manque peut-être un thème iconique pour sublimer l’ensemble." — Jeuxvideo.com
En somme, si ces défauts existent, ils n’entravent pas le plaisir général, et sont souvent contrebalancés par la générosité de l’ensemble.
Ce que cela signifie pour la Switch 2
Le succès critique de Donkey Kong Bananza ne profite pas qu’à la franchise elle-même — il offre aussi un coup de projecteur déterminant à la Switch 2, encore jeune sur le marché. En tant que l’un des premiers titres phares exclusifs à la console, Bananza sert à la fois de vitrine technologique et de gage de confiance pour les joueurs encore hésitants à franchir le pas.
Une démonstration de puissance mesurée mais convaincante
Certes, Donkey Kong Bananza n’est pas une démonstration de réalisme graphique ou de technologie de pointe, mais il exploite habilement les capacités de la Switch 2 en matière de fluidité, de diversité d’environnements et de transitions entre les niveaux. Le jeu tourne en 60 FPS constants, même dans les phases les plus chargées visuellement, et les temps de chargement sont pratiquement inexistants.
Cette maîtrise technique, sans chercher à en mettre plein la vue, montre que Nintendo a su adapter ses licences aux nouvelles capacités matérielles sans renier son ADN.
Un appel d’air pour le line-up de lancement
Bananza joue également un rôle stratégique pour le positionnement commercial de la Switch 2. Il renforce le catalogue de lancement avec une exclusivité forte et accessible, ce qui est crucial pour les premiers mois d’une console. En misant sur un personnage iconique mais resté longtemps en retrait, Nintendo fait aussi preuve d’une stratégie de relance intelligente de ses franchises.
"Donkey Kong Bananza est à la Switch 2 ce que Breath of the Wild a été à la Switch: une preuve de confiance." — GamesRadar+
Avec une telle réception, il est fort probable que d’autres licences suivront ce modèle, et que la Switch 2 bénéficiera d’un catalogue varié mêlant nostalgie et innovation.
En quelques mots
Donkey Kong Bananza réussit un pari audacieux: réinventer une icône du jeu vidéo tout en préservant l’esprit qui a fait son succès. Grâce à un gameplay accessible, une grande richesse de contenu, une direction artistique inspirée et un duo principal aussi surprenant que convaincant, le jeu s’impose comme l’un des meilleurs représentants de la plateforme en 2025.
Certes, quelques défauts techniques comme une caméra un peu instable ou des boss trop simples viennent tempérer l’enthousiasme, mais ils ne parviennent pas à éclipser la qualité globale de l’expérience proposée.
Ce nouveau volet propulse non seulement Donkey Kong sur le devant de la scène, mais il donne également à la Switch 2 une raison d’être pour tous ceux qui attendaient le bon moment pour se lancer dans la nouvelle génération Nintendo. Avec des critiques aussi enthousiastes dès sa sortie, Bananza pourrait bien marquer le début d’un nouvel âge d’or pour la franchise.
"Un jeu qui fera date, autant pour Donkey Kong que pour la Switch 2."
